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Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et orchestre

La violoniste hongroise Jelly d’Aranyi fut la dédicataire de la seule œuvre concertante pour violon de Ravel. Tzigane fut composé entre mars 1922 et avril 1924. Une première version pour violon et piano fut donnée le 26 avril 1924, à Londres, sous l’archet de Jelly d’Aranyi et avec le pianiste Henri Gil-Marcheix. L’orchestration que nous entendons fut créée quelques mois plus tard, le 30 novembre 1924. La soliste fut, une nouvelle fois au pupitre, accompagnée par l’Orchestre Colonne sous la baguette de Gabriel Pierné.

 

Nul doute que la création en octobre 1923 du Premier concerto pour violon de Serge Prokofiev à laquelle assista Ravel ait été l’un des “éléments déclencheurs” pour la composition de Tzigane. Par ailleurs, le compositeur avait entendu, en privé, la violoniste improviser de la musique tzigane. Bela Bartók eut beau lui expliquer qu’il ne s’agissait nullement de musique hongroise, mais tzigane, Ravel ignora superbement les commentaires de son confrère, considérant que ces subtilités d’ethnomusicologue n’avaient guère d’intérêt ! D’ailleurs, pour sa propre pièce, il ne chercha pas son inspiration du côté de la culture magyare, mais il se plongea avec délices dans l’étude des Caprices… de Paganini ! Ainsi, Tzigane peut apparaître, à l’instar de Gaspard de la nuit de Ravel, œuvre emblématique du piano, comme le catalogue quasi-exhaustif de toutes les difficultés techniques du violon réunies en l’espace de dix minutes de musique.

 

A lire

« Maurice Ravel » par Marcel Marnat (ed. Fayard, 1986).