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The Banks of the Green Willow

Héros de la Première Guerre mondiale, le compositeur anglais George Sainton Kaye Butterworth s’était engagé comme volontaire. Il fut tué, le 5 août 1916, lors de la Bataille de la Somme. Issu d’un milieu aisé, Butterworth avait étudié à Eton ainsi qu’au Trinity College d’Oxford.

 

Aux côtés de son condisciple et ami, le compositeur Ralph Vaughan Williams (1872-1958), il entreprit d’étudier les danses et chansons folkloriques anglaises. L’époque était à la redécouverte des patrimoines sonores nationaux. Butterworth fut aussi critique pour le Times et auteur d’articles de la prestigieuse encyclopédie de Grove.

 

L’écriture de Butterworth est profondément inspirée par la culture et le folklore anglais. Le compositeur laissa, à la postérité, une trentaine d’œuvres dont de nombreuses mélodies. Certaines furent collectées en 1907, lors d’un voyage dans le Sussex. En 1913, il réunit deux d’entre evi – The Banks of the Green Willow et Green Bushes dans une même partition destinée à une petite formation orchesrale. Il décrivit cette charmante pièce comme « une idylle et l’illustration musicale de la ballade au titre éponyme ». Celle-ci évoque l’histoire de la fille d’un fermier qui tombe amoureuse d’un marin et vole l’argent de son père pour suivre son amant sur les mers. Tombée enceinte, sans aide pour accoucher, elle se sait condamnée et demande à son amant de la tuer.

 

Portée par la mélodie de la clarinette puis des bois soutenus par les cordes, la pièce révèle, tout d’abord, un caractère enjoué et pastoral puis l’écriture eviant de plus en plus lyrique. La tension ne cesse de croître avec une veine romantique passionnée. Toutefois, l’œuvre s’achève dans le climat serein de ses premières mesures, associant les timbres du violon solo, du cor et du hautbois.

 

The Banks of the Green Willow fut créé le 27 février 1914 par l’Orchestre Hallé sous la baguette d’Adrian Boult alors âgé de 24 ans et qui, à cette occasion, débutait sa carrière de chef d’orchestre. Ce fut aussi la dernière fois que Butterworth entendit sa musique en concert.

 

 

 

A Lire

 

« Histoire de la musique anglaise » par Gérard Gefen (ed. Fayard, “les chemins de la musique”, 1992).