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Il mondo ell aluna, ouverture Hob.28/7

(1732 – 1809)

 

A Lire : « Joseph Haydn » par Marc Vignal (ed. Fayard « Les indispensables de la musique », 2001).

 

Le monde dans la lune est un opéra-bouffe – dramma giocoso – en trois actes, composé sur un livret de Carlo Goldoni (1751-1839). Un livret qui avait été précédemment utilisé par plusieurs autres compositeurs dont Baldassare Galuppi.

L’œuvre de Haydn fut donnée le 3 août 1777 au Palais d’Esterhaza, à l’occasion des noces du comte Nikolaus Esterhazy, le plus jeune fils du prince Esterhazy et de la comtesse Maria Anna Wissenwolf. L’ouvrage est une fable sur la crédulité des hommes. Le livret est fort amusant, jouant parfaitement sur le cynisme des personnages. Les rôles principaux sont tenus par Ecclitico, astronome, mais en réalité imposteur et ses complices, le chevalier Ernesto et son serviteur, Cecco. Grâce à son télescope, Ecclitico dupe le riche Buonafede, lui faisant croire que, sur la lune, les jeunes femmes aiment les vieillards et que les hommes règnent sur les femmes. En promettant un voyage dans l’espace, il pense usurper Buonafede – bien proche dans sa naïveté et sa pingrerie du Bourgeois gentilhomme de Molière – et faire en sorte que chacun épouse l’une de ses filles (lesquelles sont complices puisque leur père ne veut pas les marier). On fait boire à ce dernier un somnifère et il se réveille dans un décor lunaire ! L’histoire finit bien car Buonafede comprend la farce et, plus encore, que les prétendants sont assez riches et, finalement, de braves garçons.

L’ouverture est d’un tonus extraordinaire. D’un rythme effréné, la partition multiplie avec virtuosité, les contrastes dynamiques et de couleurs.