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Concerto pour deux violoncelles en sol mineur RV 531

(1678 – 1741)

 

A lire : « Antonio Vivaldi » par Sophie Roughol (ed. Actes Sud / Classica, 2005)

 

Bien qu’il ait composé de nombreux concertos pour deux instruments – une quarantaine en tout – Vivaldi ne consacra qu’un seul opus à deux violoncelles. Cette forme intéressante de dialogue était prisée à Venise car non seulement la virtuosité des solistes y était appréciée, mais plus encore, parce qu’il fallait répondre aux exigences musicales de l’Ospedale della Pieta, une institution dédiée aux enfants abandonnés. Vivaldi y avait, en effet, la charge de l’enseignement musical.

La plupart des concertos de l’époque étaient en trois mouvements, bâtis sur le modèle “vif-lent-vif”.

 

Dans cette partition virtuose, dès l’Allegro, le compositeur emploie les deux instruments sur un même plan d’égalité, jouant de la complémentarité du caractère des deux solistes, multipliant les opportunités de séparer et de réunir les voix. L’expression est violente, les contrastes dynamiques poussés au maximum des instruments.

Le Largo qui suit, supprime la présence de l’orchestre afin que les deux solistes ne soient plus accompagnés que par le continuo. C’est l’esprit de la musique de chambre qui s’impose dans cette marche lente baignée par un climat élégiaque et de pure confidence.

Dans le finale, Allegro, les traits descendants puissamment énoncés aux cordes laissent place au premier violoncelle rejoint par le second soliste dont le thème est fugué. C’est alors un combat incessant, percussif parfois, mais vécu « à bout de souffle ».