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Air Bohémiens – Zigeunerweisen op.20

Pablo de Martin Melitón Sarasate y Navascués naquit à Pampelune. Après des études à Madrid, il vint travailler à Paris en 1856. Sarasate fut certainement le premier virtuose du violon à entreprendre une carrière internationale qui le mena sur toutes les scènes d’Europe, de Russie et des Amériques. Nous connaissons de lui quelques enregistrements acoustiques. On y découvre un virtuose instinctif, d’une sûreté de jeu et d’une technique éblouissante, mais aussi un jeu parfois superficiel car l’art de briller, le goût immodéré pour la miniature dominait ses prestations. Cela étant, Sarasate séduisit Saint-Saëns qui lui dédia ses Premier et Troisième Concertos, mais aussi Lalo avec la symphonie Espagnole, sans oublier Bruch et Wieniawski… Si Sarasate fut aussi l’un des grands interprètes du Concerto pour violon de Beethoven, il refusa de jouer celui de Brahms !

 

L’écriture de Sarasate met en avant une virtuosité débridée, la fantaisie, l’humour et le sens du pastiche. A son époque, les plus grands virtuoses savaient puiser dans les succès de la scène lyrique pour en extraire des thèmes remarquables dont Zigeunerweisen – Airs bohémiens.

 

Un puissant accord introductif et c’est immédiatement l’entrée du violon, une entrée d’une virtuosité fantastique au point que bien des violonistes considèrent la partition comme la plus tzigane jamais composées pour leur instrument. L’un des airs emprunte à l’opéra Der Dorflump d’Elemér Szentirmay. Sarasate évoqua ainsi sa propre pièce : « il n’est pas possible de dire de quelle manière précise ce morceau doit être exécuté. Il devrait être interprété avec la plus grande liberté qui soit afin de correspondre au caractère improvisé de cette musique. La passion est le seul critère apprécié dans cette musique qui fait appel, à toute la technique de l’archet ».