Dai Fujikura à la rencontre des collégiens

Le mois d’avril était haut en couleur pour le projet “Ponant” de l’ONB, dédié à la mer, sa préservation, et ses représentations dans les arts. Après 20 000 lieues sous les mers, c’est le concert Aux alizés : journal de bord qui a remis ces thématiques à l’honneur.

Le compositeur Dai Fujikura a créé pour l’occasion son concerto pour shakuhachi, flûte traditionnelle japonaise taillée dans un bambou, en s’inspirant des photographies sous-marines de Nicolas Floc’h. Une création mondiale, à la croisée du répertoire symphonique et de la musique traditionnelle du Japon, qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de tous les publics.

Le 28 avril au matin, il rencontrait les élèves du collège Le Bocage, à Dinard. Les classes, engagés dans un projet ambitieux autour de la culture japonaise, sont venus découvrir son travail de compositeur, son parcours, ses sensibilités, durant près de deux heures d’échange. Une rencontre particulièrement riche, où Dai Fujikura a pu répondre à leurs nombreuses questions préparées en amont, avant d’échanger de façon plus informelle sur des thématiques allant de ses débuts en musique à son intérêt pour les jeux vidéos.

A l’issue du concert pédagogique de l’après-midi, c’est la classe orchestre du collège rennais des Hautes Ourmes qui a pu le rencontrer en bord de scène. Engagés avec l’orchestre dans un projet au long cours, ils avaient déjà pu rencontrer sur le même modèle musiciens d’orchestre, solistes, chefs d’orchestre… Dai Fujikura est venu ajouter le métier de compositeur à cette liste.

En fin de journée, avant la création mondiale de son œuvre sur la scène du Couvent des Jacobins, il a finalement participé à une conférence organisée par l’association COAL, débattant aux côtés du photographe Nicolas Floc’h, le musicologue Emmanuel Reibel et la bio-accousticienne Maëlle Torterotot des grands enjeux qui entourent aujourd’hui l’océan, la responsabilité de l’humain à son égard, et les créations qu’en font jaillir les artistes.