À quatorze ans, il reçoit un violon en cadeau et prend des leçons du Chef de l’Harmonie militaire d’Hämeenlinna.
Sous la pression de sa famille, il entreprend des études de droit à la faculté d’Helsinki en 1885, mais s’inscrit en même temps aux cours de composition et de violon de l’Institut de musique fondé par Martin Wegelius.
À l’automne 1889, Sibelius poursuit ses études à Berlin. De retour, en 1890 au cours de l’été, en Finlande, Sibelius est présenté dans la haute société d’Helsinki par l’intermédiaire de son ami Järnefelt. En automne, il part pour Vienne, muni d’une lettre d’introduction pour Johannes Brahms que lui a remise Busoni. Brahms refusera de le recevoir et il poursuivra ses études musicales avec Goldmark et Fuchs jusqu’en 1891 date à laquelle il retourne en Finlande. Ses facultés créatrices vont maintenant éclater et de nombreux projets musicaux mûrissent dans son esprit.
À cette époque, un fort courant nationaliste contre la Russie se fait sentir dans toute la Finlande. Sibelius s’inspire de ces idées et participe à l’élan national. Au printemps 1892, il termine un poème symphonique,
Kullervo, qui est donné le 28 avril 1892. Sibelius dirige lui-même l’orchestre. C’est un succès immense. Pendant les années suivantes, il composera sur des légendes finlandaises : En saga (1892), Karelia (1893), Lemmikaanen (1895), Finlandia (1899) qui est son œuvre la plus connue et qui est considérée comme un second hymne national.
Sibelius épouse peu après Aino Järnefelt, la sœur de son ami (photo ci-dessous) et est nommé professeur à l’Institut de musique et à l’école de direction d’Orchestre fondée par Kajanus. Il donne aussi des cours particuliers et entre en contact avec la célèbre firme d’édition allemande Breitkopf et Hartel.