La musique décryptée

Visionnez / écoutez

Retrouvez tous les contenus numériques de l’orchestre ligne (replay, concerts, live, podcasts…).

Apprenez / Décryptez

Découvrez toutes les ressources pédagogiques, les projets d'éducation artistique et culturelle, les concerts scolaires.

Découvrez l'ONB

Explorez les coulisses de l’orchestre, ses partenaires et les ressources presses.

Soutenez l'ONB

En savoir plus sur le mécénat d’entreprise, le mécénat des particuliers et les projets à soutenir.

AppleMark

Shéhérazade, d’après les Contes des Mille et une Nuits, suite symphonique op.35, Nicolaï Rimski-Korsakov

Nicolaï Rimski-Korsakov
(1844-1908)
Shéhérazade, d’après les Contes des Mille et une Nuits, suite symphonique op.35

Quatre mouvements
I. La Mer et le vaisseau de Sindbad
II. Le Récit du prince Calender
III. Le jeune prince et la princesse
IV. La Fête à Bagdad ; La Mer ; Naufrage du bateau sur les rochers

Date de composition : 1887-1888
Date de création : 28 décembre 1888, à St. Pétersbourg, sous la baguette du compositeur

« Le Sultan Shahriar, persuadé de la perfidie et de l’infidélité des femmes jura de faire mettre à mort chacune de ses épouses au matin de leur nuit de noces. Mais la sultane Shéhérazade réussit à sauver sa vie en le captivant par une suite de contes dont le récit dura mille et une nuits. Pris par la curiosité, le sultan remettait toujours au lendemain la sentence qui devait frapper son épouse et finit par y renoncer ». Dans cet avant-propos, Rimski-Korsakov présente avec humour et charme le décor de sa partition. Il imagine un “exotisme russifié”, une Perse antique fantasmée, qu’il transcrit avec une efficacité diabolique.

La Mer et le vaisseau de Sindbad (Largo e mesto) s’ouvre avec la puissance des cordes, clarinette, bassons et cuivres. Puis, c’est au tour du violon solo d’entrer avec son thème centré sur une seule note (mi naturel) colorée de teintes arabisantes.
Le Récit du prince Calender (Lento) multiple les changements de tempos jusque dans l’Andantino et multiplie les interventions solistes (clarinette, basson et percussion).

Le jeune prince et la princesse, évoque la naissance de l’amour sur le rythme d’une berceuse. Cette page à la fois pudique et sensuelle est parcourue d’interventions espiègles.

Avec Festival à Bagdad – La Mer – Le Naufrage du bateau sur les rochers, le navire est jeté contre les écueils. Cette tarentelle est une explosion de couleurs dans laquelle la voix du violon – Shéhérazade – se transforme progressivement en un chant de gloire.

À lire
« Rimski-Korsakov » par Xavier Lacavalerie (ed. Actes Sud / Classica, 2013).