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Tsovinar Hovhannisyan
(1965)
Double Concerto pour qanoun, violoncelle et orchestre
Trois mouvements
I. Allegro brillant
II. Andante – Allegretto
III. Presto
Date de composition : 2024
Date de création : 27 février 2025, à Rennes, par l’Orchestre National de Bretagne, Astrig Siranossian et Narek Kazazyan. Ils sont dirigés par Nicolas Ellis.
Compositrice et professeure au Conservatoire d’État de Yerevan, en Arménie, Tsovinar Hovhannisyan place son œuvre dans la filiation du compositeur Komitas (1869-1935) qui est considéré comme le “Bartók” de son pays, le premier grand ethnomusicologue arménien. Tsovinar Hovhannisyan enseigne la pratique du qanoun. Cet instrument à cordes pincées appartient à la famille des cithares. Très répandu aussi dans le monde arabe et iranien, son origine serait assyrienne et remonterait, dans sa conception première, à l’époque de l’Empire romain.
Astrig Siranossian nous livre quelques clés d’écoute sur cette oeuvre.
Parlez-nous de la genèse du double concerto…
Associer une œuvre comprenant un instrument classique dit “savant” tel que le violoncelle avec un instrument caractéristique de la musique populaire arménienne, le qanoun, représentait un défi. J’ai passé commande à Tsovinar Hovhannisyan et il s’agit non seulement d’une création mondiale, mais aussi la première d’une œuvre associant les deux instruments. Je connais depuis quelques années Narek Kazazyan, un remarquable interprète du qanoun, avec lequel j’ai joué à plusieurs reprises depuis 2020. Narek rêvait de créer un double concerto à mes côtés. L’instrument qu’il joue lui a été offert par mon association. Il l’a joliment baptisé “Astrig” ! Tsovinar Hovhannisyan a composé de nombreuses mélodies pour qanoun et piano, mélodies que j’apprécie pour leur beauté et par le simple fait qu’elles me touchent. Cette nouvelle partition est une nouvelle opportunité de diffuser la musique arménienne.
Quelle est l’écriture du concerto ?
Il existe deux versions de la partition. L’une est destinée à une grande nomenclature d’orchestre et l’autre, à une formation moins élargie. C’est celle que nous jouons car elle s’adapte aisément aux diverses salles de la tournée que nous entreprenons avec l’Orchestre National de Bretagne. L’écriture de Tsovinar Hovhannisyan est de structure classique, en trois mouvements. Elle demeure profondément ancrée dans des sources folkloriques. Les deux solistes se répondent et complètent leur voix dans deux esthétiques aussi étonnantes que différentes.