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Frédérique Lory
(1970)
Ar Wezenn
Date de composition : 2019
Date de création : Août 2021. Festival Interceltique de Lorient.
Depuis 2014, Frédérique Lory collabore régulièrement avec l’Orchestre National de Bretagne. En 2021, à l’occasion du cinquantenaire du Festival Interceltique de Lorient fut donné Ar Wezenn, pièce dont la compositrice évoque l’extrait que nous entendons.
Comment est née la pièce Ar Wezenn ?
À l’origine, Ar Wezenn devait être créé en 2020, mais la pandémie en a différé la première d’une année. La partition intégrale dure vingt minutes. Elle fait appel à un orchestre, un bagad, une batterie et une chanteuse. De cette grande fresque, nous proposons de faire entendre la scène des pardons qui ne réunit que l’orchestre et la voix. Lors de la création, les thèmes ont été interprétés par Marthe Vassallo.
La cloche sonne et les quatre thèmes – ceux de pardons bretons – vont se répondre, se superposer afin de rendre l’effet sonore créé par la rencontre d’une multitude d’individualités, si caractéristique des défilés bretons lors des processions. De la sorte, il est rendu hommage à des fêtes très anciennes qui perdurent. Les thèmes chantés ont été proposés par Marthe Vassallo et j’avais déjà utilisé ceux-ci dans un oratorio qui s’appelait L’Inconnu me dévore. Composé d’après les textes de Xavier Grall, il a été créé il y a une quinzaine d’années.
Quelles seraient les contraintes de transposer cet univers dans celui de l’orchestre symphonique ?
La mélodie est le fondement de la musique bretonne, qui ne possède pas de structure harmonique. Par sa nature, elle est réceptive aux styles et esthétiques musicales les plus variées. Il n’y a donc pas de limite aux orchestrations. Dans l’extrait des pardons que nous entendons, je suis partie des mélodies pour aller vers l’harmonie, c’est-à-dire que chaque thème a été préservé et que l’ensemble a créé une matière sonore nouvelle, plus architecturée.