Notre visuel de saison s’anime !

Pour clore ce triptyque de saisons aux côtés de Stéphane Lavoué, nous avons souhaité créer un nouveau dialogue visuel avec la musique afin que les photos s’animent sous un nouveau jour, et donnent autant à voir qu’à entendre. C’est dans le travail de Nicholas Rougeux, Designer et Data-Artiste spécialisé dans la conception Web et UX, basé à Chicago, que nous avons trouvé la source de cette nouvelle discussion virtuelle. Son travail sur la représentation graphique d’une œuvre de musique symphonique tient autant d’une ingénierie complexe, que d’une volonté de réinterpréter le classique, créer un nouveau langage.

Les œuvres musicales prennent une forme nouvelle, un condensé proche du principe « compression de César » *, qui donne à reconnaître les rythmes, la densité, la richesse de ces œuvres. Chaque point représente une note dans la partition. La hauteur de la note est représentée par la distance qui la sépare du centre de l’image, tandis que le moment précis auquel la note est jouée est calculé selon sa position et son angle sur le cadran d’une l’horloge. La taille du point indique la durée de la note, et la couleur du point est différente pour chaque instrument.
L’œuvre devient alors reconnaissable en un coup d’œil, tel un portrait des temps nouveaux, une empreinte digitale unique qui se fusionne avec le travail identitaire déjà posé par Stéphane Lavoué. Elle semble nous raconter une nouvelle histoire, celle du rapport de l’homme avec son instrument, avec l’œuvre symphonique, et maintenant avec le public.

La fascination de Nicholas Rougeux pour le monde numérique l’a conduit à la visualisation de données et aux illustrations fractales. Ses œuvres ont été présentées dans des publications et des expositions à travers le monde. Depuis ses débuts dans l’art numérique, la simplicité et la clarté ont joué un rôle clé dans le succès de ses créations.

*César Baldaccini dit – César – sculpteur français connu pour ses œuvres réalisées à partir d’objets compressées dans les années 60.