Au programme de ce concert, il y avait The Fretless Clarinet, concerto pour clarinette Klezmer et orchestre de Kathleen Tagg et David Krakauer ainsi que la Symphonie n°4 de Gustav Mahler. Un programme décrypté avec pédagogie et souplesse en direction d’auditeurs de 7 à 77 ans. Comme l’expliquait Noa, le concerto pour fretless Clarinet s’inspire profondément de la musique Klezmer que David Krakauer a grandement participé à moderniser. Sa pièce en 3 mouvements rend successivement hommage à New-York sa ville natale, au Concerto pour clarinette de Mozart et bien sûr à la musique Klezmer dans un style puissant et organique. Noa en a profité pour donner quelques clés de compréhension sur le style klezmer
La 4ème symphonie de Mahler a pour particularité d’être la plus sobre du musicien. Il faut tout de même compter 55 minutes de musique et plus de 70 musiciens sur scène, ce qui est relativement peu pour ce romantique adepte du gigantisme (cf. la Symphonie n°8 dite la symphonie des 1000). Dans sa Symphonie n°4, le compositeur originaire de la région de Bohème a peint 4 mouvements avec l’intelligence et l’audace qui le caractérise en introduisant une nouveauté dans le genre purement instrumental de la symphonie : du chant lyrique dans le 4ème mouvement. Ce chant (interprété par Chanaë Curtis) incarne le sublime en opposition au petit violon désaccordé du 2ème mouvement qui incarne le diable. Chaque mouvement résonne avec les autres et sont “comme les chapitres d’une même histoire” pour emprunter l’expression à Noa notre ambassadrice médiatrice.
Rendez-vous à la rentrée pour rencontrer une nouvelle promotion d’étudiants ambassadeurs !