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Mother and Child, pour orchestre à cordes

(1895 – 1978)

 

Né dans l’Etat du Mississipi, le compositeur afro-américain fut aussi hautboïste et chef d’orchestre. Dans les années vingt, il étudia auprès de George Chadwick puis Edgar Varèse. Cet artiste qui lutta toute se vie contre la ségrégation raciale participa au mouvement « Harlem Renaissance » qui assurait la promotion de la culture afro-américaine. En tant qu’hautboïste, il se produit dans de nombreux ensembles dédiés aux comédies musicales avant de se consacrer à la réalisation d’arrangements. Il le fit notamment pour Paul Whiteman, lorsqu’il s’installa à Los Angeles. Au cours des années trente, il travaille pour Hollywood, participant aux orchestrations de plusieurs grandes productions cinématographiques.

Son catalogue est assez vaste : sept opéras, cinq symphonies dont The Afro-American Symphony, quatre ballets, des pièces dans les genres les plus divers. William Grand Still fut le premier compositeur noir de musique classique dont un orchestre nord-américain – l’Eastman-Rochester Orchestra dirigé par Howard Hanson – interpréta les œuvres. Par la suite, les orchestres philharmoniques de New York, de Philadelphie jouèrent ses partitions. Le compositeur put aussi diriger de grandes formations dont l’Orchestre philharmonique de Los Angeles ainsi que celui de La Nouvelle-Orléans.

 

La musique de William Grand Still a été profondément influencée par des thèmes de jazz, du blues et afro-américains, mais aussi d’autres musiques populaires sans oublier le répertoire classique. Il est, à ce jour, considéré comme le doyen des compositeurs afro-américains.

En 1943, il composa une suite pour violon et piano, Mother and Child. Elle contient un mouvement qui sera arrangé ultérieur pour orchestre à cordes. Cette page lyrique, véritable sérénade romantique est construite sur le doux balancement du blues. De grandes phrases mélancoliques, quelques solos composent une complainte qui n’est pas sans rappeler le style d’un George Gershwin.