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Jean-Sébastien Bach
(1685-1750)
Concerto en la mineur pour flûte, violon et clavecin BWV 1044
Mouvements
I. Allegro
II. Adagio ma non tanto e dolce
III. Tempo di Allabreve
Date de composition : antérieure à 1740
Date de création : inconnue
Des musicologues doutent que ce “triple” concerto soit de la main de Bach… En effet, le seul manuscrit qui nous soit parvenu est de la main de Johann Gottfried Müthel (1728-1788), l’un des derniers étudiants de Bach à Leipzig. Ils s’interrogent aussi sur le caractère inhabituel des ornementations en regard des caractéristiques de l’écriture du compositeur.
L’origine du concerto est double : Bach aurait utilisé le matériau de la Sonate en trio en ré mineur pour orgue BWV 527 et du Prélude et fugue pour clavecin en la mineur BWV 894. Le Prélude est, à l’évidence, d’inspiration italienne.
La fluidité “heureuse” de l’Allegro, l’élégance du concerto accorde une prépondérance de plus en plus affirmée au clavecin. Il ne cesse d’ornementer pour s’impose finalement avec une suprême élégance.
L’Adagio ma non tanto e dolce s’ouvre sur des pizicati et de la manière la plus charmante et pastorale qui soit. Les trois instruments seuls entament une conversation d’un raffinement digne des plus belles pages italiennes de l’époque.
Transcription de la fugue pour clavecin seul (BWV 894), le finale Tempo di Allabreve se développe avec énergie. Chaque voix est posée avec force avant que le clavecin ne s’empare du discours et qu’il en organise la moindre intervention.