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Concerto pour deux pianos en mi bémol majeur n°10 K.365

Dernier opus de la période dite « salzbourgeoise », le Concerto en mi bémol majeur fut composé

 

entre janvier et mars 1779. Mozart et sa sœur Nannerl qui jouaient du quatre mains et deux pianos depuis leur enfance furent les premiers interprètes de l’œuvre destinée au clavecin ou au pianoforte. Dans sa première version, l’accompagnement se réduisait à une petite formation. Mozart emmena le Concerto avec lui à Vienne et il en réalisé, en 1782, une seconde version enrichie de deux clarinettes, deux trompettes et des timbales.

 

En 1779, Mozart revenait de tournées de concerts en Allemagne et en France. Le Concerto est profondément marqué par l’influence du style français, « galant ». Les deux instruments, traités à part égale, n’entrent jamais en conflit avec l’orchestre. Il s’agit alors de divertir l’audience et la partition fut appréciée à la cour de Vienne au point que Mozart l’interpréta dans le jardin public de l’Augarten, parc impérial voulu par l’empereur Joseph II.

 

L’Allegro s’ouvre de manière solennelle avant que les deux pianos n’assurent le développement. Ils jouent avec audace de modulations raffinées, s’échangeant les idées musicales. La virtuosité réside dans la parfaite mise en place des deux solistes, jusque dans la cadence.

 

Le hautbois et les cordes dialoguent au début de l’Andante. Un dialogue charmant rejoint par les ornements des deux solistes. C’est à leur tour d’accompagner parfois quelques pupitres d’orchestre. La cadence fait preuve d’une mélancolie discrète.

 

Le Rondeau – le mot est écrit en français – est au tempo Allegro. Mozart a certainement mémorisé le refrain lors de son séjour parisien. Les jeux rythmiques enrichissent sans cesse le finale. Plusieurs thèmes secondaires se croisent et multiplient les interventions solistes. L’effervescence et la virtuosité s’imposent dans cette page d’une parfaite synchronisation entre les deux claviers.